Les bisquines sont des bateaux de pêche bretons et normands. Le nom est issu de Biscaya (pays Basque) province maritime espagnole qui construisait de forts voiliers de pêche.
Leur gréement est d'un maniement très simplifié, sans perte importante de qualité des lougres antérieurs. C'est une évolution d'un gréement "au tiers" intégral, sur deux ou trois mâts, avec trois étages de voiles, le troisième (les voiles de perroquet appelés ici rikikis) n'étant utilisé qu'en cas de vent faible pour le travail ou lorsqu'il fallait rentrer très vite pour pouvoir vendre la récolte au meilleur prix. Un bout-dehors démesuré (plus de la moitié de la longueur de la coque) permet aussi l'établissement d'un très grand foc sur l'avant pour stabiliser la marche.
Longueur de coque : 18,28 m
Surface de voilure pêche : 293 m²
Largeur de coque : 4,76 m
Tirant d'eau : 2,75

LA GRANVILLAISE bisquine

Il est caractéristique de la région du Mont Saint Michel située entre Saint Malo et Granville en France au XIXe siècle.
Les bisquines sont souvent considérées comme les voiliers de pêche les plus toilés de France. Leur rapport surface de voile/longueur de coque serait aussi important que ceux des clippers. De ce fait, leur puissance de traction alliée
à leur coque à fort plan de dérive en font d'excellents voiliers de dragage. Aujourd'hui il existe deux bisquines,
reconstruites à la fin des années 1980 : La Cancalaise en 1987 et La Granvillaise en 1990.
Elles s'affrontent régulièrement en régates, perpétuant une tradition plus que centenaire de courses de bisquines.

Longueur hors tout : 32,30 m
Surface de voilure régate : 340 m²
Moteur Baudoin : 70 cv
Déplacement : 55 Tonnes